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Le terrioire a donc une responsabilité particulière concernant la préservation de son patrimoine naturel. Or, des travaux d’inventaires ciblés sur certains groupes taxonomiques permettent de mettre en évidence un recul de la biodiversité. Ce phénomène concerne non seulement les milieux remarquables, mais aussi ceux dits « ordinaires » où les populations d’espèces sauvages ont, globalement ou localement, fortement régressé en lien avec leurs habitats (ex : alouette des champs, abeilles sauvages, chrysanthème des moissons…). Il en va de même pour les espèces dites « domestiques » ou « cultivées », dont certaines races ou variétés voient leur population et leur diversité génétique s’appauvrir (ex : variétés anciennes de blés, d’arbres fruitiers…).
Il existe, depuis plusieurs années, des dispositifs de préservation des espèces, qu’ils soient réglementaires (ex : arrêtés préfectoraux de protection de biotopes, schémas de gestion cynégétique élaborés par les fédérations départementales des chasseurs…) ou volontaires (ex : dispositif « SOS Oiseaux » organisé par l’EPOB, plans régionaux d’action comme celui sur les libellules coordonné par la SHNA…). Toutefois, malgré ces efforts, la perte de biodiversité se poursuit.
Il s’agit aussi de préserver la diversité génétique des populations d’espèces, garante de leur potentiel évolutif, et donc de leur capacité d’adaptation face aux changements de conditions de milieu (ex : pollutions, changement climatique, installation d’espèces invasives…).
Il concerne donc à la fois les espèces sauvages, qu’elles soient remarquables (patrimoniales, rares et/ou menacées) ou « communes », ainsi que les espèces domestiquées et cultivées, en particulier les variétés et races patrimoniales.
Plus d'information page 28 du document enjeux, orientations stratégiques et les objectifs opérationnels de la SRB